Le second cerveau de JCK

Retrouver le luxe de "perdre" du temps

Vendredi, je t'ai raconté l'histoire de ma rencontre avec Martin, un voyageur et créateur français qui se rend à vélo en Afrique du Sud.

Ce n'est par hasard si j'ai pu le rencontrer et prendre le temps d'échanger avec lui un après-midi en pleine semaine.

Depuis deux semaines, j'ai retrouvé beaucoup de temps libre dans mon agenda.

J'ai décidé volontairement de réduire mes coachings 1:1 (ma source de revenu principale) pour aller vers d'autres modèles de revenus.

Mais surtout pour reprendre le contrôle de mes journées et avoir beaucoup de temps libre.

Et la journée de ma rencontre avec Martin illustre et confirme bien pourquoi je valorise ce mode de vie avec un agenda presque vide et avec peu d'obligations.

Ce jour-là, je suis allé courir une douzaine de kilomètres dans un grand parc liant les deux "villes" que sont Buda et Pest.

Puis en rentrant chez moi, contrairement aux mois précédents, je n'ai pas eu à me dépêcher pour être disponible pour un coaching en début d'après-midi.

J'avais une nouvelle richesse.

Le temps.

Celle de commencer mon après-midi en allant manger dans un parc.

Et donc de créer la sérendipité potentielle qui m'a permis de rencontrer Martin (qui dans ce cas fut combiné à celle d'être un créateur et s'exposer sur internet).

C'est ce retour à un agenda plus libre qui a permis cette rencontre.

Mais aussi de "changer mes plans".

Car j'avais prévu de manger puis de lire et d'aller au café pour travailler un peu avant de rentrer chez moi pour un coaching à 17h30 (ma seule obligation du jour).

Or quand Martin est arrivé et que j'ai compris que c'était un être (vraiment) vivant qui avait des choses à dire, je n'ai pas hésité une seconde pour lui proposer de s'asseoir pour que l'on puisse échanger plus longuement.

Quand on a du temps, les plans peuvent facilement être mis de côté quand de plus belles et rares occasions se présentent.

Et ma discussion m'a fait (re)penser à cette idée que j'avais lu quelque part :

Nous perdons des années à ne plus savoir perdre quelques heures.

Pour ma part, je me sens incapable de perdre quelques heures (ou c'est très douloureux) lorsque mon agenda est rempli d'obligations ou de deadlines trop nombreuses ou de projets multiples et non priorisés.

Je passe à côté de vrais moments de vie tel que celui-ci.

Et je loupe peut-être même parfois des "carrefours" intéressants.

Dans le cas de ma discussion avec Martin, nos échanges m'ont rappelé mes désirs d'aventures, d'explorations et d'aller au plus profond de ma quête personnelle.

Pour méditer là-dessus, il fallait le temps de vivre la rencontre.

Et le temps de poser sur papier mes pensées.

Et donc de "perdre" des heures.

Je t'invite donc à réfléchir à ta façon de penser ton rapport au temps, aux obligations que tu as dans ton agenda, à la façon dont tu gagnes ta vie.

Tout doit pouvoir être remis en cause, à tout moment.

Nous vivons une époque formidable où tu peux vraiment te créer une vie et un business sur mesure.

Mais seulement si tu as le courage d'aller au bout de ta démarche.

Ma double invitation pour ta semaine à venir :

Sois courageux.

Vie pleinement.

#leviers #richesse #sens