Le second cerveau de JCK

Je ne sais pas vivre

Je ne sais pas vivre.

C’est ce que je me dis parfois (souvent ?) après une journée quand j’ai eu l’impression :

Je me dis : “c’est pas grave, demain est une autre chance”

Mais est-ce vraiment le cas ?

Pourquoi demain serait mieux qu’aujourd’hui ?

Si je n’ai pas su comment vivre cette journée, pour quelle raison saurais-je vivre celle de demain ?

Les stoïciens disaient que “celui qui sait vivre une journée, à toucher à l’éternité, il a déjà tout vu et vécu”.

Mais ça veut dire quoi : “comment vivre” ?

Ce n’est pas seulement une question de se recentrer sur le moment présent.

Certes, vivre dans le présent c’est important, fondamental.

Mais la qualité manquante, celle dont personne ne parle, dans ces histoires de “moment présent” est la suivante :

Vivre à propos, de façon juste, alignée.

Avec quoi ?

Cette vie “à propos” est une quête individuelle.

Il n'existe pas une seule bonne réponse qui irait à tout le monde.

Chacun de nous doit partir en exploration, en quête de cette façon de bien vivre qui nous est propre.

Les philosophies, les religions, les idées, les spiritualités, les valeurs d’une époque ne sont que des “propositions”.

Vois-les comme des chemins qui peuvent t’amener devant des portes.

Le savoir s’arrête la où commencent l’exploration intérieure et l’alignement total avec soi.

Je pourrais t’écrire pendant 1 000 ans de textes géniaux (si j’en étais capable), ce ne serait pas suffisant.

Tu dois franchir toi-même la porte et voir si tu y trouves ta maison.

Trouver ce lieu, c’est la quête que nous avons tous au fond de nous.

Nous avons un devoir envers nous-même.

Celui d’explorer, d’apprendre, d’expérimenter, de nous engager.

Et quand bien même nous ne trouverons jamais la porte d'entrée de cette petite maison, ce n’est pas bien grave.

Car nous aurons vécu “à propos” en suivant notre quête infinie.

Objectif de vie : Se coucher chaque soir un peu plus proche de sa vérité ?

#philosophie #sens #stoïcisme